Da Jia Hao ! 大家好!

Bienvenue sur ce blog !

Je m'appelle Maxime, et j'ai travaillé en tant que V.I.E. dans la ville de Shenyang entre le mois de Novembre 2009 et le mois d'Août 2011.

Me voici donc rentré en France, mais pour autant j'essaierai de continuer à faire vivre ce blog, car il me reste encore quelques histoires à vous raconter. Et pourquoi pas le prolonger plus tard ?

Ce blog est fait pour vous, mais merci de LAISSER UN COMMENTAIRE, car un post non commenté, c'est comme s'il n'était pas lu... Pour lire dans l'ordre chronologique, il faut commencer par la fin et lire de bas en haut. enJoy !

Voici l'heure qu'il est du côté de l'Empire du Milieu : horloge parlante

samedi 26 décembre 2009

Shenyang, ses routes, ses voitures, et ses chauffeurs...

Puisque c'est la première chose que l'on découvre (après le froid, bien sûr...) en sortant de l'aéroport, je vais aujourd'hui vous parler de la circulation à Shenyang. Premier constat, je suis à nouveau dans un pays civilisé où les volants sont à gauche dans les voitures et où les véhicules circulent à droite sur les routes. Ouf ! Ensuite, à la différence de la Thaïlande, où seules quelques BMW et Mercedes se perdaient au milieu des Toyota, on trouve ici beaucoup plus de voitures occidentales. Audi et Volkswagen sont implantés ici depuis longtemps, et ça se voit. Si les marques me parlent, les modèles sont en revanche adaptés à l'Asie, et notamment, toutes les voitures ont des coffres longs. En effet, il semble que les chinois aiment les berlines, et pas seulement les grosses allemandes. Les voitures asiatiques restent bien entendu majoritaires, Toyota et Nissan en tête, mais il y a aussi beaucoup de marques chinoises (Brillance, Jin Bei, Chery, ChangFeng, ...) qui font des berlines qui ont tout autant la classe.
Tout ce joli parc automobile circule sur des voies immenses. Ceux qui les ont conçus ont été très malins et ont anticipé que le nombre de voitures allait un jour exploser. Ainsi les petites avenues sont déjà des 2×4, et l'on va jusqu'à du 2×8 ! Voilà pour la « photo » de la ville. À l'arrêt. Si maintenant, vous décidez de mettre tout cela en mouvement, cela vous donne une joyeuse anarchie qu'il va m'être difficile de décrire pleinement dans un seul post. Je pense qu'en un an ici, d'autres anecdotes m'inspireront des articles à ce sujet. Mais pour vous donner une petite idée de ce que c'est, il faut savoir que :
  • le concept de clignotant est visiblement peu connu.
  • de la même façon, les franchissements de lignes continues, et a fortiori de doubles lignes continues, n'ont pas l'air interdit...
  • en revanche, le klaxon est sur-utilisé et signifie un nombre incalculable de choses. Je vous renvoie à l'article d'Alain sur les taxis à Shenyang pour un aperçu de ce que c'est. Je pense aussi que la description de Thibault sur la conduite à Mumbai se rapproche pas mal de Shenyang.
Quelques petites anecdotes :
  • Il n'est pas rare de voir une 2×4 voies se transformer en 3-5, parce qu'un conducteur un peu pressé à décider de grignoter une voie, et cela arrive d'autant plus souvent que l'on s'approche d'un carrefour.
  • Les carrefours sont en théorie gérés à l'américaine. C'est-à-dire que les feux sont de l'autre côté du carrefour, et que on a le droit de tourner à droite même si le feu est rouge (en laissant la priorité à la voie qui a le feu vert, quand même). En pratique, c'est juste le gros boxon.
  • Il est déconseillé de mettre sa ceinture. Pourquoi me direz-vous, alors que justement, vu que les gens circulent comme des fous, il vaudrait mieux la mettre ? Parce qu'elles servent tellement peu que si vous avez le malheur de la mettre, vous aurez le droit à une magnifique diagonale noire sur votre chemise...
Mais l'oscar de la plus grosse blague revient sans conteste à la rocade sud qui mène à l'usine. C'est une rocade en grande partie suspendue, avec beaucoup de jonctions de routes entre les piliers qui la soutiennent. L'hiver, l'eau qui s'est infiltrée dans ces jonctions a une fâcheuse tendance à geler (c'est quand même bizarre alors qu'il fait si bon dehors...), et donc les jonctions explosent. Ajoutez à cela une autre fâcheuse tendance, celle des camions à rouler bien plus chargés que ne l'autorise la loi (si jamais il y en a une concernant une éventuelle limite de chargement), et vous obtenez des nids de poules énormes tous les 50 mètres, sur à peu près toute la longueur de la rocade. Les réparations sont encore plus risibles : 2 chinois s'arrêtent à chaque trou pour déverser du bitume chaud depuis l'arrière de leur voiture, tassent vaguement avec une pelle, et enchaînent. Autant vous dire que le premier camion qui passe là-dessus explose bien gentiment cette réparation de fortune, et l'on se retrouve en plus avec des gravillons partout !

lundi 14 décembre 2009

Visite de mon chez moi

Me voici de retour sur la toile (merci les z'amis pour vos trucs et astuces pour contourner le "Great Firewall"), et je peux vous dévoiler en exclusivité les photos de mon "petit" chez moi. Bon comme vous le constatez, il y a de la place, donc vous êtes les bienvenus quand vous voulez !
J'avais prévu de vous faire un petit film de présentation, puisqu'apparemment, c'est à la mode et que c'est très apprécié des lectrices ;-) mais malheureusement, chez Panasonic, il faut un super logiciel pour convertir les films prix sur appareil photo, et forcément, j'ai laissé le CD d'installation en France... Donc ça attendra !
Prochain post : plus de news sur Shenyang, les chinois, le froid, la bouffe (bah oui, quand même...), et si vous êtes sages, peut-être des photos.

samedi 12 décembre 2009

Je suis en Chine !

Un petit message pour vous informer que je suis bien arrivé en Chine. J'ai reçu un accueil très chaleureux, qui contraste avec l'extrême rigueur du climat actuel. Je suis logé une fois de plus en "serviced apartment", ce qui est très confortable, mais pas très "personnel". Je vous ferai la visite très prochainement.
Je ne m'étends pas encore sur ma vie, car je constate avec horreur que l'accès à Blogspot est restreint ici, et que je suis obligé de bidouiller pour vous écrire ce post. Je vais essayer de trouver un moyen de contourner le problème, mais si ça ne marche pas, je me verrai forcé d'ouvrir un autre blog sur un site non censuré. Merci les chinois...
Je vous tiendrai au courant. D'ici là, il y aura peut-être un peu moins d'activité... et j'en suis désolé !
A bientôt !

jeudi 10 décembre 2009

Après 3 semaines en Thaïlande

- Après 3 semaines en Thaïlande, je sais dire 2 choses et seulement ces 2 choses en thaïlandais : « Saawa Dee Khrap » et « Krah Poun Khrap » (Bonjour et Merci). Et je me rends compte qu’on ne va vraiment pas bien loin avec seulement ces 2 mots face à quelqu’un qui ne parle pas anglais.
- Après 3 semaines en Thaïlande, je commence à repérer à la cantine ce que je peux potentiellement manger, et ce qu’il ne faut absolument pas toucher si l’on veut éviter d’avoir à boire un jerrican entier d’eau fraîche. C’est facile, les plats avec des petits points rouges dedans, on ne prend pas, c’est bourré de piments très violents. En général, marche, mais attention aux surprises, genre ce petit machin vert qui ressemble à une courgette, mais qui fait aussi extrêmement mal...
- Après 3 semaines en Thaïlande, je me suis habitué à la chaleur du pays. Ça tombe bien, demain je vais prendre un bon petit différentiel de -50°C dans la tronche ! Je me console en me disant que je me suis aussi entraîné au grand froid à cause de leurs climatisations de m… qu’ils mettent à fond partout, dans leurs magasins, leurs ascenseurs, leurs aéroports, leur métro, leurs voitures, et surtout, leurs bureaux !
- Après 3 semaines en Thaïlande, je me dis que je n’ai quand même pas trop mal géré, et que j’ai eu la chance de voir pas mal de trucs jolis et surtout de rencontrer des gens sympas. Ça promet de belles choses pour la suite, et ça, c’est chouette...
- Après 3 semaines en Thaïlande, je me rends aussi compte qu’on s’attache très vite à un pays, une ville, un mode de vie. La Thaïlande est vraiment un endroit où l’on se fond dans le décor avec une facilité déconcertante. Il y a plein de choses à voir, se déplacer est très facile, et surtout on peut s’en mettre plein la vue pour des sommes très raisonnables. Je quitte donc le pays avec une seule envie : revenir...

Koh Samet

Le week-end dernier, c’était l’anniversaire du roi de Thaïlande (eh oui, pour ceux qui débarquent comme moi, la Thaïlande est une monarchie !) donc c’était férié. Et comme les thaïlandais sont hyper malins, quand un jour férié tombe sur un week-end, il est reporté sur un jour de semaine (vendredi ou lundi, c’est selon). Bref, nous avions un week-end de 3 jours à disposition, et c’était l’occasion parfaite pour aller sur Koh Samet, une petite île du golfe de Thaïlande, à quelques heures de Bangkok. Accompagné de Thomas et Nicolas, deux autres V.I.E. français en poste depuis 9 mois, ainsi que de 3 de leurs amies thaïlandaises, me voici donc parti samedi de bonne heure direction la province de Rayong.
L’île est exactement comme on s’imagine un décor thaïlandais typique : des plages de sable blanc, de l’eau très claire, et des resorts et autres guests houses qui pullulent sur tout le littoral. Au programme : farniente sur les magnifiques plages (pour profiter au maximum de la fournaise thaïlandaise avant le grand froid chinois), visite de l’île en scooter sur des routes pas toujours très en forme, et sorties dans des bars qui donnent sur la plage. Petite surprise, Koh Samet étant relativement proche de la capitale, il y a beaucoup de monde pour profiter de ce week-end rallongé. Et il semble que Samet est en passe de devenir un haut lieu de la communauté gay. L’un des bars en particulier était rempli de jeunes gens très « joyeux », exposant fièrement leurs corps bodybuildés et tatoués dans leurs débardeurs moulants. Au début, ça surprend un peu ;-)
Seul petit bémol du week-end : j’avais espéré pouvoir faire un peu de plongée sous-marine, et même si je savais que Koh Samet ne pouvait rivaliser avec les îles plus au sud, au large de Phuket, je m’étais renseigné et avais trouvé quelques conseils de plongeurs. Simplement, la visibilité n’étant pas très bonne, je m’abstenais. Ce sera une bonne occasion (ou un bon prétexte…) de revenir en Thaïlande !

jeudi 3 décembre 2009

Un week-end à Bangkok

J’ai pris la décision de passer au moins un week-end a Bangkok, plutôt que de chercher absolument à voir du pays, et je dois dire que je n’ai pas été déçu. Au programme de ces 2 jours, donc, la visite du vieux Bangkok et de ces temples magnifiques, découverte du “Bangkok by night”, supporting du XV de France jusqu’au bout de la nuit, et shopping intensif !

Commençons par le début. Après une petite grasse mat’, quand même, je rejoins Santa (une V.I.E. arrivée en même temps que moi, pour un an en Thaïlande), et Tum, un thaï de Nongkae qui apprend le français et qui m’avait propose de visiter Bangkok, un peu avant midi. Nous prenons un ferry qui remonte le fleuve principal de la ville depuis le sud, vers le nord, longeant la majeure partie ancienne de la ville par l’ouest. Les rives n’ont pas grand-chose de remarquable, si ce n’est que l’on voit parfois des gigantesques et visiblement luxueux immeubles, surgir de nulle part, au beau milieu de bidonvilles ou de quartiers un peu délabrés. Nous descendons au bout d’une petite demi-heure, au niveau de Wat Po, temple où l’on peut admirer le célèbre “Buddha couché”.

Autour de ce temple, il y a des cours avec d’autres petits temples, tous aussi beaux et colorés les uns que les autres, et c’est aussi à cet endroit que l’on trouve les meilleurs massages thaïs de Bangkok, dit-on. Apparemment, il y a en fait une école de massage au sein du Wat Po, qui est très réputée.

Voici Santa, qui comme moi, apparemment, apprend à utiliser son appareil photo

Notre appareil photo déjà plein de couleurs, nous enchaînons sur le Grand Palais, nous sans avoir dégusté un truc très bon mais dont je ne me rappelle pas le nom, bien sûr. Pour le Grand Palais, l’entrée est déjà moins donnée (350 baths, soit environ 7 euros, ce qui n’est vraiment rien quand on voit la beauté de la chose). Et autre petit détail : on ne peut pas y rentrer habillé n’importe comment. Ainsi sont interdits : les shorts, mini-jupes, pantacours, mais aussi les jeans troués, les débardeurs et autres “ marcels à trous trous”, et bien entendu, toutes sortes de couvre-chefs (à l’intérieur des temples). Étant moi-même en short, Santa en mini-jupe, nous avons été obligés de passer par la case vestiaire, ou l’on prête gentiment des affaires adéquates aux vilains touristes qui ne respectent décidément rien. Moyennant une petite caution, on ne sait jamais les vilains touristes pourraient être tentés de piquer ces affaires, nous voilà équipés, Santa, d’un magnifique sari décoré, et moi, d’un immonde pyjama violet !

M’enfin, à part le fait qu’il faisait du coup encore plus chaud sous un pantalon, cela ne m’a pas trop troublé lors de la visite, tant l’on est frappé par la beauté des lieux. Je laisse ces quelques clichés parler d’eux-mêmes.

Voici le Grand Palais. Le reste, c'est "juste des petits" temples...

Les gens "s'arrosaient" avec ces roses et de l'eau bénite avant de rentrer dans le temple des 3 dieux (3 Dieux pour 3 saisons : hiver, été, et printemps)

Le soir, Santa et moi retournions en ville explorer la fameuse Khao San Road, connue pour être LE lieu de rendez-vous des Farangs (étrangers), notamment car elle regorge de guest houses, de bars occidentaux, et de backpackers. Je dois dire que j’ai été assez déçu, peut-être parce que je m’attendais à une plus grosse ambiance. A part le fait que tous les thaïs dans cette rue parlent beaucoup mieux anglais que dans le reste de la ville, et que l’on croise effectivement beaucoup moins de bridés qu’ailleurs dans la ville, il n’y a rien d’extraordinaire à Khao San Road. Du moins ce soir-là. De toute façon, nous n’avions pas prévu de nous éterniser, puisque Santa voulait dormir, et moi rejoindre Le Lys, un resto français dont j’avais entendu parler, pour suivre le match du XV de France contre les Blacks. Malgré la (lourde) défaite, l’ambiance fut bonne, et même s’ils n’étaient pas si loin déjà, c’était agréable de retrouver les “Putaing, cong !”, le jaune, et les remarques rugbystiques teintées du fort accent du Sud-Ouest de Philippe, le patron du Lys.

Le lendemain, je m’accordais la matinée puisque ce match nous avait conduit jusqu’au bout de la nuit, et l’après-midi fut consacré à la découverte du MBK, énooooorme centre commercial sur 5 niveaux, remplis de boutiques, et surtout, rempli de gens. Comme des collègues qui vont faire la navette souvent entre Bangkok et Shenyang m’ont propose de m’apporter des affaires, j’ai donc profité pour faire quelques petites courses (T-shirts, jean, valise). Ça passe vite le temps dans un endroit comme celui-ci, et déjà il était temps pour moi de faire ma valise et de partir vers Laem Chabang, ou un autre site industriel m’attend pour faire de nouveaux chronométrages. Promis, je vous fais un topo sur le boulot dans pas longtemps !

Une petite carte pour vous aider à repérer mes visites en Asie


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