Da Jia Hao ! 大家好!

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Je m'appelle Maxime, et j'ai travaillé en tant que V.I.E. dans la ville de Shenyang entre le mois de Novembre 2009 et le mois d'Août 2011.

Me voici donc rentré en France, mais pour autant j'essaierai de continuer à faire vivre ce blog, car il me reste encore quelques histoires à vous raconter. Et pourquoi pas le prolonger plus tard ?

Ce blog est fait pour vous, mais merci de LAISSER UN COMMENTAIRE, car un post non commenté, c'est comme s'il n'était pas lu... Pour lire dans l'ordre chronologique, il faut commencer par la fin et lire de bas en haut. enJoy !

Voici l'heure qu'il est du côté de l'Empire du Milieu : horloge parlante

dimanche 27 février 2011

Escaping Chinese New Year in Malaysia

Tout comme l’an dernier, avec l’évasion aux Philippines, il nous a paru vital d’échapper à la folie du Nouvel An Chinois (article à venir) en partant se mettre au chaud… en Malaisie. Une semaine à +30°C alors qu’il fait entre -10 et -20°C chez soi, ça peut pas faire de mail, hein ? Ainsi, grâce à Air Asia, l’ami du voyageur pas exigeant sur le confort, nous étions en route, moi et Louis (Mathieu nous ayant lâchement abandonné après avoir eu la brillante idée de se faire une entorse à la cheville la semaine juste avant…), direction Kuala Lumpur, ou « KL », comme disent les Malais.
La malaise typique. Voilée, mais sans burka. Voire même avec des vêtements près du corps. Troublant.
Voyager dans un pays d’Asie du sud-est comme la Malaisie est tout simplement génial, surtout quand on vient de Chine. C’est le jour et la nuit, le contraste le plus flagrant : les gens sont calmes, serviables, patients, bref en un mot : zen. C’est d’autant plus curieux, puisqu’un grand nombre de Malais sont d’origine chinoise. Mais c’est sans doute le melting pot que constitue la population malaise qui a fondu les chinois dans le moule de la tranquillité. En effet, les Malais sont un mélange de pleins de culture : Indiens, Chinois, indigènes, catholiques, musulmans, bouddhistes, tout ce beau monde se côtoie dans une harmonie qui semble parfaite. J’avoue ne pas avoir pris le temps de vérifier qu’il n’y a aucun conflit dans ce pays, mais en tout cas, aucune tension entre ces communautés n’est palpable. Et c’est vraiment agréable.
Remarquez l'orthographe pour "Taxi" et "Bus Express"
Nous décidions de quitter KL assez vite, un peu par la force des choses, puisque notre idée de prendre un bus de nuit pour Mersing tombe à l’eau, faute de place. C’est donc un peu à l’aventure que nous partons, avec un bus vers Kluang, un bled paumé où nous « n’aurons aucun mal à trouver un bus pour Mersing », dixit la compagnie de bus. Bon. Passage vite fait dans le centre pour acheter crème solaire et anti-moustique, et nous voici embarqué. Arrivés à Kluang à 20h35, nous trouvons un bus qui part pour Mersing à … 20h45 ! Achat des places à 20h44, timing impeccable. Jusqu’ici, tout allait bien, et notre plan de prendre le ferry du dimanche matin pour l’île de Tioman tenait encore la route. Hélas, nous l’avons manqué le lendemain à 20 minutes près, la faute à des infos contradictoires récoltées la veille. Et comme en cette saison il n’y avait qu’un seul ferry par jour, c’est donc une journée un peu morne que nous avons passé à Mersing, ville sans grand intérêt, si ce n’est une vague ressemblance à Bluefields. La consolation c’est que la mer était déchaînée et qu’apparemment, environ 100% des passagers de ce ferry ont été malades. Et puis cela nous a permis de nous rendre compte que les billets de retour vers KL que nous avions pris pour le vendredi soir nous auraient obligé dans tous les cas à passer une journée à Mersing, puisque les ferry ne repartaient qu’en matinée de Tioman.
Choupettosmurf !!
Lundi matin, nous étions les premiers au port pour être sûrs de ne pas louper ce satané ferry ! La mer s’était calmée mais la houle était encore assez forte, et ils nous annonçaient des creux de 4 à 5m, quand même. Effectivement, après 2h de mer, on n’était pas mécontents d’arriver ! C’est sous une pluie de type « fin de mousson, mais balèze quand même » que nous trouvons l’auberge que nous avions réservée, un petit chalet bien sympa avec une chouette vue sur la plage d’Ayer Batang, que les locaux appellent ABC. L’endroit est superbe, paisible, et il n’y a pas grand monde. Bref, tout ce dont on avait besoin pour se vider la tête.
Autre avantage, les clubs de plongées étaient à nous. Louis a été pris en charge d’office pour commencer sa formation d’Open Water PADI (équivalent du Niveau 1 CMAS), tandis que je partais plonger avec un couple canado-tchèque. La visibilité avait été bien dégradée par les conditions violentes de la semaine passée, mais globalement c’était quand même super sympa, puisque la plupart des sites étaient soit des épaves, soit des massifs coralligènes super riches en poissons. Le point d’orgue de la semaine aura sans doute été une rencontre avec une tortue de mer, instant assez magique je dois dire. Vivement qu’on remette ça avec le frangin !
Il y a plein de varans en liberté sur Tioman. comme vous voyez, ils sont plutôt inoffensifs !
Le dernier jour, j’accompagnais Louis qui validait son niveau 1 en mer. Lui aussi a vu une tortue pour sa première sortie en mer… autant dire que ça va être compliqué pour lui de faire mieux ! Puis le dernier soir, LA pizzeria d’ABC réouvrait ses portes après l’hibernation de la période de mousson, donc littéralement toute la plage était là, pour une dernière soirée fort sympathique, ma foi. Mais déjà sonnait l’heure de rentrer, et après un périple un poil moins compliqué qu’à l’aller (malgré une petite frayeur quand même, puisque le moteur du ferry s’est cassé au départ, et on a eu peur de rater le bus qu’on avait justement changé pour pas perdre de temps…), nous étions de retour à KL.
Louis en pleine négociation avec un marchand sur Petaling Street, la rue piétonne commerçante au milieu de Chinatown
Le samedi, nous nous sommes levés tôt pour tenter d’obtenir 2 des 1400 places offertes pour monter sur le Skybridge des fameuses tours Petronas. Hélas, sans succès, la file d’attente était déjà gigantesque. Pour se consoler (après un délicieux Dunkin Donut) nous avons grimpé sur la tour TV qui donne en fait une bien meilleure vue de la ville. Kuala Lumpur est une ville très verte, relativement propre (il y a des poubelles tous les 20 mètres sur les trottoirs) et où les mélange culturels sont encore très visibles. De la même façon, tradition et modernité se mélangent de manière assez fascinante. Pour faire un peu de culture, nous avons visité le musée national d’art islamique, très intéressant, avec notamment de splendides reproductions de mosquées un peu partout dans le monde. Puis nous avons mangé au restaurant libanais du musée, pour me consoler de ne pas avoir été au resto libanais à Noël ! Le soir, sur les conseils de Français rencontrés à Tioman, nous sommes allé prendre un verre au Skybar du Trader’s Hotel, juste en face des tours Petronas éclairées, avec une vue parfaite. Je vous laisse admirer.
Le retour fut moins pénible que l’an passé, notamment parce que le choc thermique était moindre. Il faisait 10°C à Tianjin et seulement -1°C à 23h en arrivant à la gare de Shenyang. Un velour… Mais bon, de retrouver l’ambiance archi bruyante de la Chine, les klaxons, les crachats, et l’amabilité légendaire des chinois du Dongbei, c’est quand même jamais marrant… Rassurez-vous, une petite semaine de transition plus tard, tout le monde est réconcilié. Prochain projet : la Corée, cette fois-ci avec le compère Mathieu, qui n’a pas intérêt à me lâcher ce coup-ci !
Scène insolite, sur un trottoir au beau milieu de Kuala Lumpur !

Une petite carte pour vous aider à repérer mes visites en Asie


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