Da Jia Hao ! 大家好!

Bienvenue sur ce blog !

Je m'appelle Maxime, et j'ai travaillé en tant que V.I.E. dans la ville de Shenyang entre le mois de Novembre 2009 et le mois d'Août 2011.

Me voici donc rentré en France, mais pour autant j'essaierai de continuer à faire vivre ce blog, car il me reste encore quelques histoires à vous raconter. Et pourquoi pas le prolonger plus tard ?

Ce blog est fait pour vous, mais merci de LAISSER UN COMMENTAIRE, car un post non commenté, c'est comme s'il n'était pas lu... Pour lire dans l'ordre chronologique, il faut commencer par la fin et lire de bas en haut. enJoy !

Voici l'heure qu'il est du côté de l'Empire du Milieu : horloge parlante

dimanche 26 juin 2011

Match de foot à Shenyang

Un dimanche de mai, nous sommes allés assister à un match de football dans l’un des deux grands stades de Shenyang. Pour rappel, ces stades ont accueilli les matchs des épreuves olympiques en 2008, donc ils sont assez balèzes (au moins 50 000 places je dirais). Le match du jour opposait une équipe de notre province, le Liaoning (辽宁宏运, Liáoníng Hóngyùn) à une équipe de Beijing (北京国安, Běijīng Guóān).
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Grosse ambiance, beaucoup de monde aux abords du stade, avec les parures habituelles pour ce genre d’événements. Les supporters de Shenyang sont tous en rouge et noir, ce qui n’est pas fait pour me déplaire, les fanfares sont là, bref, je retrouve une atmosphère familière et ça ne fait pas de mal ! Malheureusement, la comparaison s’arrête là. Ou presque. Car si l’ambiance paraissait bon enfant à l’entrée du stade, elle est tout autre à l’intérieur. Ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas exactement un grand fan de football, et que je ne fréquente pas très souvent les stades, mais l’impression que j’en ai, c’est que les supporters (en excluant les hooligans et autres casseurs) viennent avant tout pour encourager leurs équipes, et non pour pourrir les adversaires. Ici, c’était tout le contraire. La tribune dans laquelle nous nous trouvions devait être celle des “ultras”, donc nous étions en plein milieu d’une foule rouge et noire, équipée de drapeaux, d’écharpes et de mégaphones, et visiblement aguerrie aux rites locaux, qu’ils soient chants ou danses. La plupart de ces chants, que dis-je, l’immense majorité d’entre eux, consistaient à insulter profondément l’adversaire (avec un focus tout particulier sur les mamans des joueurs…), à huer les joueurs entrants comme sortants, à siffler toutes les fautes, et bien sûr à ne pas respecter le silence avant les coups francs. Bref, un modèle exemplaire du fair-play chinois.
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Mais bon, vu le niveau général sur le terrain (à peine niveau nationale 2, voire CFA je dirais…), c’était assez risible de voir tous les beaufs chinois s’agiter tous en cœur dans les tribunes. Et puis comme le soleil était au rendez-vous, l’après-midi était belle, et le prix de la place était relativement dérisoire (30 yuans, soit un peu plus de 3 euros…), bref, c’était quand même une expérience qui valait le coup.

mardi 14 juin 2011

Wu'Ai market

Comme promis, voici enfin l’article sur Wǔ’ài market, dont je vous avais déjà parlé auparavant.
Les différents bâtiments communiquent entre eux via des passerelles, mais ça ne rend pas forcément la circulation beaucoup plus facile !
Comme toute bonne ville chinoise qui se respecte, Shenyang possède un grand marché où l’on peut trouver à peu près tout, et surtout n’importe quoi. Ce marché s’appelle Wǔ’ài Shìchǎng (五爱市场), et c’est toujours une expérience toute particulière de s’y rendre. C’est le marché chinois par excellence : un dédale d’allées remplies de toutes petites échoppes, avec un semblant d’organisation mais pas trop quand même, et surtout, surtout, en permanence bondé, bruyant, avec des vendeurs qui hurlent pour vous faire rentrer dans leurs magasins, des négociations féroces sur les prix, et bien sûr des lǎowài qui viennent se faire plumer !
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Il y a en fait plusieurs bâtiments, plus ou moins dédiés (chaussures, fringues, sous-vêtements et le “nouveau”, où l’on trouve tout le reste). Petit détail, dans chacun de ces bâtiments, les escalators ne font que monter : impossible d’en trouver un pour descendre ! Et il est également pas évident de trouver les escaliers de service, planqués à chaque fois à l’un des coins du bâtiment. Malins ces chinois !
Comme dans tout endroit chinois qui se respecte, on trouve bien évidemment des gens qui mangent... .
... et des gens qui dorment ! .
Malgré cela, c’est devenu notre repaire pour nous approvisionner en déguisements, en souvenirs, et surtout en chinoiseries bien moches et bien kitsch pour faire des cadeaux stupides. Martin et Damien en ont fait la douloureuse expérience quand ils sont venus, puisqu’ils sont repartis respectivement avec un chat en or avec un bras articulé et une tirelire cochon recouverte de paillettes dorées. Lorsque Alain a décidé d’organiser une soirée de Noël avec pour consigne d’acheter un “cadeau chinois”, c’est naturellement vers Wǔ’ài que presque tout le monde s’est rué.
Les cadeaux respectifs de Martin et Damien. Ah, ils étaient bien contents ! .
Bilan des courses : des ânes aux gros yeux qui dansent, une lampe en forme de bonhomme avec un interrupteur fort bien placé, une splendide grenouille surmontée d’un chou chinois en jade (les deux sont symboles de richesse en Chine, alors les deux en même temps, je vous laisse imaginer le truc…), une tirelire Pingouin QQ, bref, que du très très bon ! En image, un petit aperçu du “musée du kitsch”:
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La grenouille sur le chou... si avec ça vous faites pas fortune, je ne comprends pas... .
Cela dit on peut quand même trouver pas mal de choses sympas : par exemple, une boutique vend des “vrais” foulards Hermès avec la “vraie” facture de Hong Kong. On peut aussi trouver pas mal de belles montres, ou faire copier des lunettes de vues, le tout pour un prix vraiment dérisoire.

jeudi 9 juin 2011

Diving with Bro in Borneo

aussi appelé “faire du Broneo”… bon OK, je sors…
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Je reviens d’une grosse semaine de vacances (mais il est tout le temps en vacances, ma parole, cet homme là !) en Malaisie (encore ?! – mais nan, ce coup-ci, c’était côté Bornéo), avec le frangin et sa douce (dont je faisais la connaissance au passage), et comme d’habitude, c’était super chouette. Récit.
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Comme d’habitude, le voyage au départ de Shenyang est toujours bien long… Cette fois-ci, je fais escale à Shenzhen, le temps d’une nuit, pour reprendre un avion direction Kota Kinabalu, où Vincent et Maylis sont arrivés quelques heures avant moi. Je les retrouve sans problème à l’auberge que nous avions réservée, et nous partons explorer les environs, et déguster un excellent repas (calamar farci pour moi, miam !) au “night market” sur le front de mer. En gros, ça part vraiment plutôt pas mal !
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Viens le temps d’organiser la suite des événements, puisqu’on est parti plutôt “à l’arrache”, si vous voyez ce que je veux dire… Comme il s’avère compliqué pour moi, qui ne reste qu’une semaine, de faire à la fois de la plongée et l’ascension du Mont Kinabalu, il est décidé (sans trop d’hésitation de ma part, bizarrement) qu’on passera plus de temps ensemble à faire de la plongée, et que je laisserai les tourtereaux partir tous les 2 à l’assaut des 4000m du Kinabalu après mon départ. Nous voici donc presque prêts, et pour qu’ils encaissent plus facilement le décalage horaire (c’est toujours un peu dur dur dans ce sens là, je trouve…) nous restons 2 jours tranquilles du côté de Kota Kinabalu.
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Au programme, farniente sur les plages des îles qui font face à la ville, premiers coups de soleils (saloperie de crème solaire malaisienne bon marché !) pour moi, et premiers contacts avec le monde sous-marin pour Maylis, avec des sessions de snorkeling (observation des poissons avec jusque masque et tuba) en guise de préparation à la semaine de plongée qui nous attend. Le troisième soir donc, nous partons en bus de nuit direction Semporna, à l’autre extrémité de la province du Sabah qui constitue la pointe nord de l’île de Bornéo (je vous renvoie à la carte de mes visites en Asie, en bas de la page ; ça se remplit, à ce que vous voyez, hé hé). A l’autre extrémité, ça signifie donc 10 heures de trajet, et connaissant ma faculté à bien dormir dans les transports, 10 heures, c’est long ! Même avec 2 places pour moi tout seul dans le bus.
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C’est donc un peu groggy que nous arrivons vers 7h du matin à Semporna, et que nous trouvons le centre de plongée censé nous accueillir. Les formalités réglées, et les poches allégées de quelques milliers de ringgits (1€ = 4,31 MYR), nous embarquons sans un petit speed boat direction Pulau Mabul, petite île qui accueille de nombreux resorts de plongée, de par sa proximité avec Pulau Sipadan, joyaux de la plongée sous-marine mondiale, sur lequel on ne peut plus séjourner depuis que les autorités malaisiennes ont décidé (et elles ont bien raison !) de protéger la zone. .
"Sont-y pas mignons ?" .
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. Le resort dans lequel nous arrivons s’appelle Billabong Scuba. C’est là que mon copain Thibault était resté pendant son trip en Asie du Sud-est, et ma foi, nous n’avons eu aucun regret de marcher dans ses pas. Merci Thib’s ! Pour reprendre sa description, l’ambiance était assez “roots” mais au niveau plongée c’était très pro. Globalement, à part quelques combinaisons un peu déchirées, le matériel était en très bon état et nous n’avons eu aucun souci pendant nos plongées. Et pour le reste, même si la bouffe était un peu toujours la même, on avait au moins le plaisir de pouvoir tout le temps mettre les pieds sous la table, et c’est toujours sympa. Enfin, le cadre était vraiment exceptionnel, chaque soir des couchers de soleils aux couleurs magnifiques, et des ciels étoilés splendides (à faire baver la grande sœur de jalousie !). . .
Petite raie à points bleus aperçue depuis une jetée... .
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Sous l’eau, le décor n’en était pas moins “jaw-dropping” (comme dirait le Lonely Planet), un véritable festival de vie aquatique : récifs colorés, tortues de mer à la pelle, requins tous azimuts, poissons lions, poissons pierres, poissons grenouilles, murènes, bernard-l’hermite (le nom est invariable, même au pluriel, le saviez-vous ?), nudibranches et flabellines de toutes les couleurs, mérous gigantesques, …, nous nous en sommes mis PLEIN LES YEUX. Avec bien sûr, un finish en apothéose de 3 plongées autour de Pulau Sipadan, probablement un des sites les plus magnifiques du monde. C’était par ailleurs la première fois que je plongeais avec Vincent, et a fortiori avec Maylis, qui a brillamment passé son niveau “Open Water Diver PADI”, avec malheureusement une douleur dans l’oreille qui lui fera manquer la dernière plongée. . .
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Sur le retour, je repars seul en bus de nuit vers Kota Kinabalu, avec cette fois-ci un gros malais à mes côtés et des gamins qui braillent toute la nuit. Après une fin de nuit bien méritée dans le petit hôtel où j’avais posé mon sac, je suis parti visiter la mosquée de la ville, et j’ai eu la surprise de tomber sur Thom, un anglais que l’on avait déjà croisé à Mabul. Nous avons donc visité la mosquée ensemble, ainsi que le musée du Sabah (assez décevant pour être honnête…). Et puis hop, retour en Chine, cette fois-ci le tout en une journée : check-out hôtel - taxi - check-in aéroport- immigration Malaise - check sécurité - avion - immigration Chinoise - changement de terminal - check-in - check sécurité - avion - navette aéroport Shenyang - marche à pied - ascenseur… Ouf, me voilà rentré !

Une petite carte pour vous aider à repérer mes visites en Asie


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