Cela fait 6 mois que je suis arrivé à Shenyang. 4 bons mois d’hiver bien franc, bien glacial, et bien morose, 1 mois de transition, qui ressemblait quand même plus à l’hiver qu’au printemps, et un dernier mois qui a vu l’été arriver à la vitesse d’un cheval au galop, chassant l’hiver et le printemps d’un même coup de sabot. Shenyang la froide, Shenyang la grise, est peu à peu devenue une ville plus verte, plus fleurie. Certes, les constructions ont repris, et comme je l’avais annoncé, les buildings poussent comme des champignons, donc Shenyang reste une ville bien poussiéreuse, mais avec ce petit vent qui chasse la pollution et la poussière, on se surprend à apprécier un peu plus la vie ici.
6 mois que j’apprends le chinois également. Un apprentissage bien difficile, bien plus difficile que pour l’espagnol – « une vie ne suffirait pas », disent certains – mais qui ma foi commence à porter des fruits. Sans être opérationnel, mon chinois m’aide à mieux passer au boulot. Les chinois ne sont pas tous très patients, mais ceux qui le sont apprécient généralement l’effort concédé, et une idée formulée dans un chinois approximatif sera bien souvent mieux reçue que formulée dans un anglais parfait mais pas toujours bien compris. Et puis il y a l’en-dehors du boulot, avec ici aussi des gens très surpris quand on arrive à leur sortir des phrases compréhensibles et à peu près dénuées de fautes. Mais si le chinois peut apporter une satisfaction immense les jours où ça marche, la frustration n’est jamais très loin, et l’on a vite fait de retomber dans le « j’y arriverai jamais, c’est beaucoup trop dur ».
6 mois et un autre constat, lié au précédent : je n’ai peu ou pas d’amis chinois. A part mes collègues, ma professeur, et le personnel de mon hôtel, force est de constater que je ne rencontre presque jamais de chinois, tant la barrière de la langue est difficile à franchir. Pourtant, certains me l’assurent : « si tu rencontres un chinois et que tu t’efforces de passer du temps avec lui, le reste suivra tout seul et tu feras bien plus de rencontres ». Mais ces gens-là ont déjà un niveau de chinois plus que respectable qui me fait dire que ça prendra peut-être un peu plus de temps que prévu.
On dirait que tu dresses déjà un bilan du temps passé à Shenyang... Et il n'est pas mauvais ! Même si tu n'es pas parfaitement bilingue en chinois, tu en sais encore beaucoup plus que moi !!! Et pour ça bravo
RépondreSupprimerCoucou Frangin !
RépondreSupprimerAlors tu commences à avoir bien chaud ? Tu vas apprécier la clim' réversible...
Bon courage pour le chinois... C'est laborieux, mais il faut s'accrocher !
Courage pour le chinois vieille taupe! Ca rentrera bien un jour. Et tache de prolonger ton contrat, ca te laissera plus de temps!
RépondreSupprimerThom
Coucou Maxime !!
RépondreSupprimerIl doit se passer beaucoup de choses au boulot (ou est-ce plutôt les vadrouilles ?) et tu délaisses ton blog !
On a hâte de te lire !
Bisous
Laurence