Après 4 mois de V.I.E., dont 2 déjà dans la froide Shenyang, il était temps pour moi de prendre des vacances. Vous l’aviez compris, le climat thaïlandais m’avait plu, donc le choix de la destination s’est tout naturellement porté vers l’Asie du sud-est. Apres avoir hésité entre plusieurs endroits, dont Bornéo (du côté de Kota Kinabalu), c’est finalement l’île de Palawan que nous avons choisie. Nous, c’est Alain, Xiaoyi, Mathieu, Pad, Choi (sa copine) et moi. Une belle équipée pour un bien beau voyage.
Voici Alain et Xiaoyi
Apres moult vols (Shenyang –> Beijing –> Hong Kong –> Manila –> Puerto Princesa), et un trajet en mini van de 6 heures sur une route qui se termine en piste (ce qui n’a pas manqué de me rappeler le Nicaragua), nous arrivons dans un petit coin de paradis. Au programme, « island hoping » (promenade sur un bateau d’îles en îles, avec des arrêts pour faire du snorkeling, de la bronzette, un pique-nique préparé avec du poisson frais, et la visite d’une petite grotte creusée par les eaux de pluie), farniente sur la plage, session photo au coucher du soleil, et plongée sous-marine.
La vue au petit-déjeuner...
Avec Mathieu, nous avons eu la chance de faire notre première plongée de nuit, et ce fut sans doute un des meilleurs moments de ma certes relativement courte expérience de plongeur. Equipés de puissantes torches, nous descendons en palanquée de 4 à une quinzaine de mètres de profondeur. Dans les coraux, on réveille des poissons endormis, tout groggy, qui se cognent partout, mais aussi tout un tas d’espèces qui ne sortent que dans l’obscurité pour chasser ou tout simplement pour migrer en paix. Crabes, raies, et une multitude de poissons nouveaux pour moi apparaissent sous le faisceau de nos lampes. De plus, le cerveau analyse bien plus précisément ce petit cadre illuminé devant nos yeux, et l’on se rend compte que l’on voit beaucoup plus de choses que lors d’une plongée de jour. Puis l’on se pose sur le sable au fond de l’eau et l’on éteint les lampes : le plancton devient fluorescent sous les mouvements de nos mains, de nos bulles, de nos palmes. Expérience complètement psychédélique et inoubliable. A ce moment, bien que les bouteilles se vident et que le froid se fait ressentir après 50 minutes sous l’eau, on se dit que l’on aimerait rester indéfiniment dans cet endroit magique. Le lendemain, les plongées de jour n’étaient certes pas aussi intenses, mais elles nous ont permis de voir la richesse des couleurs des coraux et des espèces animales vivants dans ces eaux chaudes. Frangin, dépêche-toi de terminer tes niveaux et ramène tes fesses en Asie !
Jumping picture at sunset !
Les philippins sont des gens très accueillants, très polis, et toujours de bonne humeur. Si vous arrivez à énerver un philippin, c’est que vous avez dû être sacrément odieux avec lui ! C’est la philosophie du pays qui veut ça : même dans les moments difficiles, les philippins gardent le moral et le sens de l’humour. Je ne sais pas si El Nido est représentatif de l’ensemble des Philippines, mais les gens y sont également très calmes. Les conducteurs de tuk-tuk sont patients, les commerçants négocient gentiment avec les touristes, et les cuisiniers prennent leur temps pour nous préparer de délicieux calamars farcis, porc « adobo », et autres aubergines « rebosado ». Ça change de la Chine ! La langue philippine est également très surprenante. On y entend les influences historiques de l’anglais et de l’espagnol, et des mots familiers anglais et espagnols semblent être jetés au milieu d’un baragouin farfelu. Heureusement, tous les philippins parlent un anglais correct, et c’est très simple de voyager dans ce pays.
Retrouvailles boulistiques. En attendant le débarquement des autres !
Ces 8 jours sont passés à vitesse grand V, et le retour à Shenyang n’est bien sûr pas des plus marrants. Mais le climat semble se réchauffer (un peu), et les températures positives commencent à montrer timidement le bout de leur nez. A moi d’en profiter pour commencer à sortir plus et à découvrir de nouvelles choses !
Un trio qui a plutôt bien fonctionné !
Avec toutes mes excuses pour cette trop longue absence. D'autres articles sont "dans l'pipe" !
RépondreSupprimerOn se réjouit du bon temps que tu as passé et on t'envie !
RépondreSupprimerPeux-tu compléter la carte pour positionner tes exploits ?
Sacré veinard ! C'est vrai que c'est bien tentant! Je vais tenter de me consoler avec un WE plongée à Porquerolles pour Pâques...
RépondreSupprimerbonjour,votre post est très sympa. Juste pour dire que le "baraguoin farfelu" a une grammaire complexe même s'il y a effectivement pas mal d'emprunts à l'espagnol (340 ans de colonisation) et l'anglais (40 ans de colonisation) (et pour cause je suis prof de filipino en France). De plus pour votre information je vous communique ce lien qui n'est pas très rose (désolée):
RépondreSupprimerhttp://catinfor.com/fr/2010/03/13/asiephilippines-alarme-des-missionnaires-sauver-palawan-des-mines-et-des-biocarburants/ .
bonne continuation
Elisabeth
Merci pour cette description très vivante (même si les poissons étaient endormis!!) de cette plongée nocturne. On s'y croirait ! Dommage qu'il n'y ait pas de photo sous-marine : ton super appareil photo tout neuf semble avoir trouvé ses limites !?
RépondreSupprimerContinue à nous faire rêver à travers tes posts !
Laurence
Trop stylees les photos de sunset... j'ai adoreé celle ou vs etes en plein jump!
RépondreSupprimerLa description de ta plongee de nuit donne envie de s'y mettre... avec ou sans les oreilles, ca doit valoir le coup! Beijos de Rio
Bien sûr que ça vaut le coup de s'y mettre. Surtout que du côté de Rio, les jolis coins ne doivent pas manquer... Pour les oreilles, faut juste descendre très doucement et puis ça ira !
RépondreSupprimerBonnes vacances avec ta famille !