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Je m'appelle Maxime, et j'ai travaillé en tant que V.I.E. dans la ville de Shenyang entre le mois de Novembre 2009 et le mois d'Août 2011.

Me voici donc rentré en France, mais pour autant j'essaierai de continuer à faire vivre ce blog, car il me reste encore quelques histoires à vous raconter. Et pourquoi pas le prolonger plus tard ?

Ce blog est fait pour vous, mais merci de LAISSER UN COMMENTAIRE, car un post non commenté, c'est comme s'il n'était pas lu... Pour lire dans l'ordre chronologique, il faut commencer par la fin et lire de bas en haut. enJoy !

Voici l'heure qu'il est du côté de l'Empire du Milieu : horloge parlante

samedi 20 mars 2010

Le chinois se lève

La Chine et les chinois ne sont certes pas réputés pour leur respect les uns envers les autres. Comparés à leurs voisins japonais, ils peuvent même passer pour de sombres rustres, chez qui les concepts de patience, de file d’attente, de tapage nocturne, de sécurité routière, ou encore de courtoisie semblent inconnus. Ça, c’est la vision que l’on a au départ. Dans la rue. Dans les bus, les taxis. Dans les gares, les aéroports, les trains, les avions. Bref, dans les lieux publics ou dans les endroits où l’on n’a pas vraiment de contacts proches avec les gens.
Puis l’on se rend au boulot. Au-delà des surprises initiales, du choc des cultures (je ferai sûrement un autre article là-dessus), bref, de la période de transition, on voit apparaître des chinois différents de ceux que l’on peut croiser dans la rue. A tel point que l’on se demande où sont passés les horribles rustres, ou plutôt où se cachent les gentils chinois du bureau en dehors des heures de boulot. Mais la réponse vient vite : si le chinois respecte une chose, c’est bien son manager. Et par extension, toutes les personnes qui semblent de son niveau (intellectuel ou hiérarchique) seront respectées de la même façon. Ainsi, quand je vais discuter avec un collègue, s’il est assis à son bureau et que je reste debout le temps de lui poser ma question, il va presque instantanément se lever, pour se mettre à niveau avec moi. Je ne suis pas très sûr de savoir comment interpréter cela : est-ce par ce qu’il ne veut pas se sentir « inférieur » ; ou est-ce un signe de respect ? Affaire à suivre…
Le respect pour le manager s’exprime aussi en son absence. Certes, comme partout j’imagine, on sent un certain relâchement quand le boss n’est pas là, mais par exemple, quand ma chef est partie en vacances 2 semaines en nommant un de mes collègues comme « chef intérimaire », celui-ci refusait obstinément qu’on l’appelle chef, même en plaisantant. Les chinois sont décidément pleins de surprises !

4 commentaires:

  1. Excellent article !
    Mais je ne suis pas sûr que ce soit un comportement exclusivement chinois. Je vois ça quotidiennement en France...

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  2. Intéressant ton commentaire. Comme quoi tout le monde gagne à être connu.
    Ceux qu'on peut croiser en France, les étudiants par exemple, sont très difficiles à cerner, très réservés et ne se révèlent pas.
    Bises
    Christine

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  3. C'est sympa, ton blog. On y trouve des articles en tout genre ! C'est bien agréable à lire en tout cas. Continue ainsi !

    Gauthier t'embrasse très fort !

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  4. La bise à Gauthier aussi !
    Merci à tous pour vos commentaires !

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Une petite carte pour vous aider à repérer mes visites en Asie


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