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Je m'appelle Maxime, et j'ai travaillé en tant que V.I.E. dans la ville de Shenyang entre le mois de Novembre 2009 et le mois d'Août 2011.

Me voici donc rentré en France, mais pour autant j'essaierai de continuer à faire vivre ce blog, car il me reste encore quelques histoires à vous raconter. Et pourquoi pas le prolonger plus tard ?

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Voici l'heure qu'il est du côté de l'Empire du Milieu : horloge parlante

samedi 24 avril 2010

Xī’ān et Huàshān

Lundi 5 avril, c’était le jour des morts en Chine, l’équivalent chinois de notre Toussaint. Profitant de la venue en Chine de notre pote Jules, Mathieu et moi avons posé notre vendredi pour se faire un week-end de 4 jours, direction le centre du pays : la ville de Xī’ān (西安). Après un voyage tranquille (avec une tentative échouée de négocier le prix du taxi en l’aéroport et la ville (2 échecs, en vrai, à Shenyang comme à Xī’ān)), je retrouvai Jules et Mathieu déjà bien fatigués par une semaine ou ils avaient bien profité de la « night life » de Shanghai. Le lendemain, après une grasse mat’ bien méritée, nous étions en route pour le site des bīng mǎ yǒng (兵马俑), ou « Terracotta Warriors », cette armée soldats enterrés qui a été découverte dans les années 70, comme protection du tombeau d’un empereur de la dynastie Qin. C’était pas mal du tout ; mais j’en avais tellement entendu du bien que j’ai été un poil déçu du spectacle. Je m’attendais à quelque chose d’un peu plus grandiose.
Ensuite, nous nous sommes fait gentiment plumer par des vendeurs de statues miniatures (moi un peu plus que Mathieu, mais le lendemain, Jules nous a dépassé tous les 2) avant de rentrer à Xī’ān pour une première petite soirée bien sympa. Le lendemain, nous nous sommes baladés dans le quartier musulman, très très sympa aussi, très animé, très vivant, avec ses petites rues quasi-piétonnes où circulent des dizaines de tuk-tuk, des chinois qui portent des chapeaux bizarres, des chinoises voilées, et pleins de petits boui-boui qui servent de la bouffe soit vraiment très bonne, soit vraiment dégueue (vous avez compris, nous avons mangé dans 2 restos différents). Une petite visite de la grande Mosquée s’imposait, et c’était assez bizarre de se dire que ces bâtiments, qui ressemblent quand même sacrément à des pagodes, où du moins, qui ont une architecture très similaire aux autres monuments typiquement chinois, sont en fait un lieu de culte musulman. En tout cas, c’était bien agréable de rester à l’intérieur, au calme, après avoir circulé au milieu de l’agitation des petites rues et des commerçants qui tentaient de nous vendre toutes sortes de choses (T-shirts « Oba-Mao », bustes de Mao, foulards en soie, jeux de cartes Lady Gaga, figurines de bīng mǎ yǒng, et autres gadgets). Toute cette trotte, ça fatigue, aussi nous sommes allés nous poser dans un parc au pied des remparts de la ville, contempler des chinois faire du sport sur les machines dont je vous ai déjà parlé, des retraités jouer au mah-jong et à un jeu de plateau qui ressemblait aux Dames, et des enfants jouer à cache-cache. De retour à l’auberge de jeunesse, nous avons fait la connaissance d’un groupe d’Irlandais venus de Beijing et Shanghai, avec qui nous avons passé la soirée.
Xī’ān est une des rares villes chinoises qui a conservé ses remparts
Petit parc sympa au pied des remparts. Admirez la rangée de tables de ping-pong !
Le troisième jour, nous nous sommes rendus au village de Huàshān (华山), avec l’intention de commencer l’ascension dans l’après-midi, afin de dormir en haut et de voir le coucher et le lever de soleil. Mais c’était sans compter sur un réveil un poil trop tardif, des taxis qui ne voulaient pas prendre les wàiguórén, et des bouchons terribles entre Xī’ān et Huàshān. Trop tard pour l’ascension donc, nous étions donc condamnés à trouver un hôtel en bas, et à nous coucher tôt pour débuter l’ascension le lendemain à la fraîche. Huàshān, comme toute montagne taoïste sacrée qui se respecte, est aménagée et maintenant couverte de marches d’escaliers en pierres, creusées dans la roche, avec des chaines sur les cotés pour les passages raides sur la fin. Je vous laisse admirer les photos (merci Jules) et constater qu’effectivement, certains passages sont assez sévères et que l’ascension avec un sac sur le dos m’a fait prendre conscience de la perte de condition physique que j’ai contractée en Chine. Va falloir se remettre au sport, mon petit Max… Durant l’ascension, nous sommes assez surpris de ne croiser que peu de chinois. Mais où sont-ils donc ? Les rares que nous croisons sont tout aussi surpris de nous voir, et demandent à se faire prendre en photos avec nous :
Une fois en haut, on comprend pourquoi il n’y avait pas grand monde sur ce raide chemin : tous ces fainéants sont montés avec le téléphérique, et au sommet, c’est le cas de le dire : c’est la Chine ! Le sommet est constitué de 5 pics (nord, sud, est, ouest et centre), auxquels on accède encore une fois par des marches, et encore de marches (mes genoux allaient me faire mal pendant une semaine). Tout au long de cette ascension, on se rend compte à quel point les chinois peuvent être superstitieux : cadenas attachés sur la montagne pour sceller leur amour, bandes de tissus rouges nouées sur les chaînes pour porter bonheur, 3 coups de cloche pour apporter la fortune et la réussite, il y a une infinité de rites censés apporter bonheur et santé.
La foule qui continuait d’affluer, la faim, la fatigue, et surtout le timing nous ont dissuadés de faire le tour des 5 pics. Il fallait rentrer vers Xī’ān et comme le voyage aller avait été un peu compliqué, nous avons préféré ne pas prendre de risque. Le retour s’est plutôt bien goupillé, mais nous avions bien fait de prendre de la marge. C’était déjà l’heure des adieux, mais Jules a ouvert la voie, donc on vous attend de pied ferme Mathieu et moi ! A très vite les z’amis !

4 commentaires:

  1. La Chine et la route de la soie.. maintenant ça serait plutôt la route du synthétique.. lol

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  2. C'est bien cool de voir vos 3 frimousses!
    Ca a pas l'air d'être simple en tout cas de grimper avec toutes ces marches...

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  3. Rassure-toi, moi aussi j'ai des statuettes miniatures achetées... à Brest !
    Spectacles magnifiques que les sommets de Huàshan !
    Qu'est-ce que c'est que les "wàiguórén"?

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  4. Effectivement, les marches, c'est pas tip top, surtout à la descente (c'est aussi pour ça qu'on ne l'a pas faite, hé hé).

    Papa, "wàiguórén" ça veut dire étranger (littéralement "en dehors-pays-personne"). J'étais persuadé de vous l'avoir déjà dit, mais en cherchant, je ne trouve pas. Mea culpa, le mal est réparé.

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Une petite carte pour vous aider à repérer mes visites en Asie


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